UNIS POUR UNE FRANCE PLUS JUSTE

   Il semble difficile aux principaux ténors du Parti Socialiste de concurrencer Ségolène Royal. Ce qui ne les empêche pas de rivaliser en terme de programme avec elle. En fait, leur programme est le même et se résume en une phrase : Ségolène Royal n'a pas de programme. Quant au leur, ce serait celui du Parti.

   Pourquoi, dans ces conditions, ne pas voter pour un parti plutôt que pour un individu?

   Il n'ont pas compris qu'en France, l'élection présidentielle confronte le candidat d'un côté aux électeurs de l'autre.

   Ségolène Royal a fixé ses objectifs si elle était "en situation". En face d'elle, à par une proposition sur le SMIC, nous avons un vide sidérant... et des critiques.

   Sur l'inexpérience politique de Ségolène Royal. Nous lui demandons d'incarner un espoir, de fixer le cap et de bien s'entourer. Elle l'annonce en prônant l'UNION. Quant aux autres, nous avons déjà vu les résultats de leur surexpérience.

   Sur l'inexpérience économique de Ségolène Royal. Nous attendons d'elle qu'elle fixe des caps. Charge aux hauts fonctionnaires des les convertir en concepts. Concepts qui, de toute façon, ne sont pas compris par la majorité de la population. A chacun sa spécialité. Elle a déjà fixé le cap qui est celui de la SOLIDARITE dans l'effort. C'est très éloigné du tout pour les patrons d'un côté, ou du "réhausser le SMIC de 100 €"de l'autre. Nous ne sommes pas des chiens près à faire les beaux pour un sucre.

   Il est assez lamentable de voir ces graves individus, pétris de morgue et de misogynie, nous offrir une cacophonie de critiques contre la seule personne capable de battre le candidat présumé de l'UMP. Ils nous offrent la perspective de leurs errances passés alors que Ségolène Royal esquisse l'avenir que nous désirons tous.

HISTOIRE

   Le 25 août 1944, les troupes allemande de Paris capitulent. Le Général de Gaulle s'installe comme chef du gouvernement provisoire. Il voit s'accomplir ce pour quoi il se bat depuis 4 ans. Contrairement aux gouvernements défaitistes de la IV° République agonisante, il n'a pas admis le déclin de la France. Il s'est battu car il croyait pour elle - et parfois contre elle - à un avenir plus juste, plus uni, dans la solidarité.

Comments

[Miriam]

sincérement, je ne voterais pas socialiste, ne serait-ce que pour l'image pitoyable et affligeante des rivaux de ségolène. à part faire leur promotion personnelle, que font les rivaux de Ségolène ? je préfère avoir ségolène au second tour à la place de Le Pen.